Léo REN
Avant de se jeter dans l’histoire, on doit clarifier un concept du marché de l’art. Compte tenu la nature unique des œuvres d’art, un grand marché de l’art n’est pas seulement un endroit qui permet de vendre les plus œuvres domestiques aux acheteurs. Il doit attirer les acheteurs et les vendeurs également du monde entier. C’est la raison du fait qu’en matière d’œuvres d’art, un pays s’enrichit de ses importations et s’appauvrit de ses exportations ».
Au début du 20e siècle, la France était le premier marché de l’art mondial. Paris était véritablement la capitale de l’art. Cependant, vers la fin des années 1920, une grande instabilité a frappé le marché, y compris le krach boursier de 1929 et la Grande Dépression par la suite.
La chute libre de franc a fait un grand nombre de victimes parmi les galeries d’art et les marchands d’art. La capitale a donc commencé et se relocaliser aux USA et au UK, où la situation financière est relativement plus stable.
Pendant les années 30, le marché aux USA s’affirmait sa domination et continuait à grandir. La plupart des œuvres européennes ont été acquises par les collectionneurs américains. Cela a ensuite permis le développement des galeries, des maisons de vente aux enchères, et d’autres infrastructures culturelles au tour de New York.
Pendant les années 50, le marché de l’art en France a connu une reprise dynamique. Cela est dû à la popularité de ces artistes contemporains et ses écoles d’art bien réputées. Cependant, cet épisode de rétablissement était éphémère. Pendant moins de 10 ans, New York et Londres ont repris leurs premières positions mondiales.
Il y avait plusieurs raisons pour ce phénomène.
D’abord la richesse commence à se cumuler vers les pôles des nouvelles technologies. En même temps, la France se coinçait dans ses inflexibilités sociales et économiques avec ses valeurs qui dataient de la révolution industrielle. Cette résistance de s’ajuster a eu un impact négatif sur l’accumulation de richesse sociale. Avec le pays qui s’appauvrissait au fur et à mesure, le marché de l’art a cédé sa première place mondiale.
La raison principale pour la chute du marché de l’art était liée à l’introduction d’un nouveau système de taxe qui a fait exploser le frais d’une transaction à presque 40% du prix final, au lieu d’un frais à 10%-15% du prix final au UK. De plus, la mise en place du « droit de suite » (Un artiste a le droit d’une somme sur la revente de son œuvre) ajoutait encore un coup pour le marché secondaire de l’art en France.
La France a mis du temps à comprendre d’imposer ses règles compliquées et couteuses sur son territoire, en prétendant la protection des artistes et des marchands locaux, le résultat qu’elle obtient est tout sauf ce qui est prétendu. Au lieu de se soumettre ou se battre contre ses obstacles, le reste du monde a tout simplement tourné le dos à la France et continuait leurs affaires aux USA et au UK.
Depuis les années 60, le marché en France reste stable. Il n’a pas vraiment connu de croissance ni tremblement depuis. Aujourd’hui le secteur des ventes aux enchères est largement dominé par les maisons étrangères qui opèrent sur le territoire français (Sotheby’s et Christie’s).