Œuvre de Thierry IBERT
On cherche et valorise l’objectivité dans la vie. Mais la réalité est que la vie est subjective intrinsèquement. Pour mieux fonctionner en tant qu’une société, c’est important de se baser sur les faits pendant nos communications. Cependant, un être est subjectif au bout du compte. On prête l’attention à ce que l’on aime. On valorise les choses auxquelles on prête nos attentions.
Dans ce tableau de Thierry, on voit un paysage décontractant. Le soleil jaune, le ciel bleu et les nuages blancs me détendent énormément. La rivière calme, la petite voile, la maison familiale sur la rive et les montagnes lointaines aèrent mon esprit.
L’éléphant dans la salle est les fleurs gigantesques. À la première vue, on se demande pourquoi elles sont si disproportionnelles et exagérées. Mais cela est justement un essai visuel de la subjectivité de la vie.
Dans nos cœurs, on évalue constamment l’importance des choses qui nous concernent. À la force de faire cela tout le temps depuis toujours, on obtient une illusion que l’importance est une des qualités des choses. Cela ne peut pas être plus loin de la réalité. Pour une chose, l’importance n’existe tout simplement pas. C’est toujours à un être d’accorder une importance à une chose selon ses besoins et pensées. Le concept de l’importance est donc une notion subjective.
Revenons sur la toile, la maison représente la vie quotidienne. La rivière et la voile représentent les objectifs à terme, que ce soient professionnels ou personnels. Le ciel, la rive et les montagnes représentent l’environnement externe. Les fleurs gigantesques représentent l’art et la recherche de la beauté.
C’est là où la subjectivité joue son rôle essentiel. Pour chaque individu, l’importance de ces choses mentionnées n’est pas du tout la même. Sur la toile dans leurs cœurs, la taille de ces éléments pourrait varier radicalement. Pour Thierry, on peut voir que la vie quotidienne et les objectifs à terme sont certainement importants. Mais rien ne compare à l’art et la créativité.