Œuvre de Maria AMARAL
La vie est comme un bal, où on cherche un partenaire pour une musique ou toute la soirée.
Les couleurs sont chaudes et conviviales. Les traits sont doux et délicats. L’ambiance est charmante et intime.
Le tableau montre trois moments distincts du couple dansant. De gauche à droite, les positions suivent un ordre chronologique.
Une connexion entre ces deux personnes est à la fois visuelle et métaphorique. Tous les danseurs savent la connexion est la clef d’une danse sociale comme le tango montré par l’artiste.
Elle est comme les connexions significatives que l’on connaît dans la vie. Quand on rencontre quelqu’un, dans un bal ou dans la vie, le début de l’interaction est un test. Avec le temps et la volonté réciproque, on s’approche l’un et l’autre.
Ce rapprochement est une période émouvante et ravissante. La distance entre deux esprits se réduit presque chaque seconde. On ouvre nos défenses et on laisse l’autre personne entrer dans nos cœurs.
Rien ne garantit que ce rapprochement nous mène à un rêve : « vivre heureux jusqu’à la fin de nos jours ». Dans un bal aussi, on ne sait pas vraiment si on veut enchainer une autre danse ou se quitter à la fin de la musique.
Cependant, nos esprits sont touchés malgré tout. Dans ce tableau, les visages de ce couple sont fusionnés. Il ne s’agit pas d’une exagération artistique, car c’est la vérité. Quand on laisse une personne entrer dans notre cœur, elle y laisse des traces et une partie d’elle-même. On continue notre vie avec tout cela jusqu’à la fin de nos jours même si la connexion n’est plus. Elles sont devenues une partie de nous-même. Le meilleur souvenir n’est pas matériel, mais les traces que la personne a laissé dans mon esprit, car sa présence a sculpté mon être.
Léo REN à Paris